POURQUOI DES OUTILS ESG/RSE NATIONAUX SONT INDISPENSABLES ET COMPLEMENTAIRES DES STANDARDS INTERNATIONAUX
L’argument revient souvent : « les outils et labels internationaux suffisent, inutile de créer des référentiels nationaux ». C’est oublier une réalité de terrain : la performance ESG est contextuelle.
Elle dépend des enjeux environnementaux locaux, des attentes sociétales, du tissu économique, des cadres juridiques et des priorités publiques. Des dispositifs comme GreenScore 241 (autodiagnostic et notation ESG) et le label RSE ED241 (certification) ne s’opposent pas aux cadres internationaux ; ils les rendent opérationnels dans nos réalités, tout en créant de la valeur pour les entreprises, les investisseurs et les territoires.
1) Ce que les outils
internationaux ne captent pas (ou peu)
Les référentiels globaux (GRI, SASB/ISSB, CDP, EcoVadis, B Corp, ISO 26000) apportent un langage commun. Mais, par construction, ils restent génériques. Trois angles morts récurrents :
1. Matérialité locale
- Pressions écologiques spécifiques
(déforestation, mangroves, érosion côtière...).
- Empreintes sectorielles propres au
pays (pétrole, mines, bois, agro-chaînes, BTP urbain).
2. Réalisme social et gouvernance
- Poids de l’économie informelle,
relations communauté-entreprise, droits d’usage des terres, inclusion
jeunes/femmes.
- Gouvernance publique-privée, lutte
anti-corruption, ONG locales.
3. Interopérabilité avec la réglementation nationale et les politiques
publiques
- Mise en œuvre des obligations
RSE/ESG ancrées dans la loi et les plans nationaux.
- Connexion aux incitations fiscales
et à la commande publique.
2) Ce que GreenScore 241 et ED241 apportent de spécifique et d’utile
a) Une matérialité « située » et pondérée :
- Pondérations ESG contextualisées.
- Indicateurs locaux (empreinte eau, biodiversité, dialogue communautaire...).
b) Un outillage accessible aux PME et ETI :
- Auto-diagnostic simple et francophone.
- Coûts adaptés et langage local.
c) Un label certifiant qui crée de la confiance :
- Sceau crédible pour le marché local et régional.
- Niveaux Bronze/Argent/Or/Excellence.
d) L’interopérabilité internationale :
- Mapping vers GRI/ISSB, ISO 26000, CSRD, EcoVadis.
- Exportabilité des données.
e) Lien avec politiques publiques et finance durable :
- Alignement avec priorités nationales.
- Accès facilité aux financements verts.
3) En quoi ces outils
sont plus pertinents (et pas moins) que les standards globaux
1. Pertinence des risques locaux.
2. Pouvoir d’entraînement et adoption rapide.
3. Équité PME.
4. Ancrage sur l’impact réel.
5. Souveraineté et crédibilité nationale.
4) Exemple de design
méthodologique
Matrice de matérialité double : identification des enjeux
sectoriels, pondérations adaptées.
Scoring lisible : niveaux de maturité 0 à 4.
Assurance et gouvernance : audits ISAE 3000, comité éthique.
Interopérabilité : mapping avec GRI/ISSB/ISO/EcoVadis.
5) Bénéfices concrets
pour les entreprises
- Accès marchés et appels d’offres.
- Réduction des coûts de reporting.
- Prévention des risques sociaux et environnementaux.
- Attractivité RH et fidélisation.
- Accès facilité aux financements verts et bancaires.
6) Réponses aux
objections fréquentes
« C’est redondant avec les standards globaux » → Non,
c’est complémentaire.
« Ça crée du coût et de la complexité » → Non, outils proportionnés et
progressifs.
« La crédibilité sera moindre » → Non, crédibilité assurée par audits
indépendants.
« Les investisseurs regardent seulement le global » → Non, ils veulent du
risque réel et mesuré localement.
7) Ce qui fait la
signature de GreenScore 241 & ED241
- Indicateurs ancrés dans les réalités locales.
- Score social centré sur emploi local et mécanismes de griefs.
- Gouvernance probante (anti-corruption, transparence).
- Échelons de certification progressifs.
- Plateforme digitale de reporting.
- Alignement avec stratégies nationales.
Conclusion
L’ESb G « one-size-fits-all » n’existe pas. Les outils internationaux donnent la grammaire ; GreenScore 241 et le label ED241 écrivent la phrase dans notre langue, sur notre territoire, pour nos enjeux réels. C’est parce que nous respectons les standards globaux que nous pouvons être exigeants localement. Le résultat : entreprises mieux gérées, risques mieux maîtrisés, impacts positifs, et économie plus attractive.
Gains : accès marchés, baisse du risque, crédibilité bancaire, attractivité
talents.
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